De nos jours, au vu du dérèglement climatique qui s’intensifie, nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter œuvrer pour l’écologie tout en allégeant nos factures d’énergie. En ce sens, les maisons passives garantissent une consommation énergétique extrêmement basse. En raison de leur remarquable isolation thermique. Cependant, limiter au maximum les déperditions et améliorer le confort de son habitat nécessite de s’attarder sur la qualité des ouvertures. Il convient ainsi de réfléchir au meilleur type de fenêtre à installer. Afin de maximiser les bénéfices énergétiques grâce à l’apport solaire et de réduire drastiquement les pertes.
Un choix spécifique de matériaux
Afin que les fenêtres contribuent efficacement au confort ambiant sans avoir besoin de chauffer, il convient de sélectionner des matériaux réputés pour leur parfaite aptitude d’isolation thermique. À ces fins, les fenêtres en PVC, celles alliant PVC et aluminium, ainsi que celles composées de bois et aluminium sont particulièrement efficaces.
En plus d’un choix stratégique de matériaux, les châssis, joints et intercalaires (privilégiez ceux en silicone ou en PVC) se doivent d’être les plus performants possibles. Ainsi, l’étanchéité à l’air sera aussi complète qu’irréprochable.
Habituellement, pour un bâtiment passif, la valeur Uw doit se situer au maximum à 0,8 W/m²K. Un coefficient faible garantie une meilleure isolation. Il convient de se renseigner sur la certification Passivhaus, label de référence pour les maisons économes en Allemagne.
Orientation des fenêtres
Pour une maison économe, le bon choix de matériaux est indispensable. Toutefois ce n’est pas l’unique critère qui permettra de faire des économies conséquentes. Il est conseillé de se munir de fenêtres de grande dimension, orientées au sud. Afin d’optimiser le rendement solaire des ouvertures. Idéalement, il est recommandé d’y poser plus de 60% de la surface totale des vitrages de l’habitation.
Au contraire, si cela est possible, il vaut mieux éviter d’installer des fenêtres sur les versants nord, est et ouest du bâtiment. Puisque dans ces directions les déperditions seront accentuées par un bilan énergétique négatif.
Enfin, dans une maison passive, il est d’usage d’installer des fenêtres sur environ un quart de la surface habitable.
Quel vitrage choisir ?
Une fois que les bons matériaux ont été savamment sélectionnés et que vous ouvertures se trouvent majoritairement côté sud, c’est l’épaisseur du vitrage qui va jouer un rôle crucial.
Afin de limiter au maximum les déperditions énergétiques et d’optimiser au mieux l’apport en chaleur, le choix du meilleur vitrage est indispensable. Les experts s’accordent généralement sur la nécessité du triple vitrage. Ce dernier limitera grandement les déperditions énergivores, d’autant plus s’il est renforcé par un gaz à l’instar de l’argon, du krypton ou du xénon.
En raison de son épaisseur, il peut néanmoins obscurcir l’intérieur et affaiblir ainsi le rendement d’énergie solaire. Il doit alors prioritairement être installé sur les façades ombragées. Le double vitrage renforcé fera aisément l’affaire pour une exposition au sud.
Il convient que le coefficient U (coefficient de transfert thermique), mesure de quantification des déperditions thermiques d’un matériau isolant, soit inférieur à 0,8 W/(m2K). Quant au Coefficient de gain de chaleur solaire (CGCS), quantité de chaleur récupérée grâce aux rayons du soleil, il doit se situer au minimum à 50% afin que le logement bénéficie d’un apport conséquent.
En outre, les différents labels et normes tels que AEV (qui certifie que les fenêtres résisteront à l’air, à l’eau et au vent), RT2012 ou RE2020, sont indispensables pour assurer une isolation optimale et respectueuse de l’environnement.